L’OIE et ses partenaires lancent de nouvelles initiatives pour la santé animale et la santé publique en Afrique

Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-BIRA) se sont réunis à Bamako (Mali) du 24 au 29 avril 2006 dans le but de promouvoir les activités concernant la santé animale en Afrique. Les représentations régionales et sous-régionales de l’OIE pour l’Afrique ainsi que les bailleurs de fonds internationaux (Banque mondiale, Union européenne et Banque africaine de développement) impliqués dans la lutte contre l’influenza aviaire étaient également présents à la réunion.

La plateforme ALive (African Livestock) gérée par la Banque mondiale, en collaboration avec l’OIE, la FAO, l’UA-BIRA et les autres institutions africaines impliquées dans la lutte contre les maladies animales, a été une nouvelle fois qualifiée par les bailleurs de fonds et l’Union européenne comme étant un mécanisme de coordination idéal pour promouvoir la santé et la production animale en Afrique. En outre, elle joue un rôle de premier plan dans la prévention et le contrôle de l’influenza aviaire.

Afin d’identifier de nouvelles synergies avec leurs partenaires, l’OIE, la FAO et l’UA/BIRA ont mis en place des Centres Régionaux de Santé Animale, qui seront chargés de l’exécution des nouveaux programmes destinés à améliorer la santé animale en Afrique et notamment à renforcer la lutte contre l’influenza aviaire. L’un de ces centres, auquel d’autres suivront, a déjà ouvert ses portes à Bamako (Mali). Leurs activités seront coordonnées en fonction des politiques et des programmes entérinés par le Comité exécutif de la plateforme ALive.

Par ailleurs, le Docteur Bernard Vallat, Directeur général de l’OIE, a présidé la réunion du Comité consultatif du Programme panafricain de contrôle des épizooties (PACE).

Ce Comité a constaté que la peste bovine a été pratiquement éliminée en Afrique et dans le reste du monde ; toutefois, la confirmation définitive de l’absence de cette infection dans l’écosystème somalien reste à établir. À cet égard, l’assistance technique de l’UA/BIRA, de l’OIE et de la FAO pourrait contribuer à la réalisation de cet objectif, avec le soutien financier des bailleurs de fonds.

Pour la première fois dans l’histoire, une importante maladie animale serait alors rayée de la carte du monde. Les participants à la réunion ont aussi souligné l’importance d’une mobilisation des réseaux vétérinaires des 32 Pays Membres de PACE pour faire face à la fois à l’influenza aviaire et éradiquer définitivement la peste bovine dans la région avec l’appui de l’initiative ALive.

La troisième réunion, accueillie par la Représentation régionale de l’OIE à Bamako, a permis la création du Comité de pilotage régional FAO/OIE du Cadre mondial pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (GF TADs) en Afrique. Ce Comité vient s’ajouter aux quatre autres comités mis en place dans différents continents en vertu de l’Accord FAO/OIE pour le contrôle des maladies animales et des zoonoses dans le monde.