Rapport annuel
2017
Des animaux en bonne santé
pour une vie meilleure
L’amélioration de la santé et du bien-être des animaux dans le monde, mandat de l’OIE, contribue non seulement au contrôle des maladies frappant les animaux terrestres et aquatiques, mais aussi à limiter les risques pour la santé humaine et à améliorer la qualité de vie de nombreuses populations rurales en leur assurant un revenu stable.
Elle permet de plus de sécuriser les échanges d’animaux et des produits d’origine animale, de préserver la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments.
Pour cela, l’OIE développe et actualise des normes et des recommandations internationales ainsi que des programmes de lutte contre des maladies considérées prioritaires car menaçant la santé humaine, l’économie et le bien-être social des populations.
La connaissance, en temps réel, de la situation sanitaire mondiale et la diffusion de l’expertise vétérinaire sont essentielles à la bonne gestion des maladies animales et à une meilleure protection des populations animales et humaines. Elles sont de plus fondamentales pour instaurer la confiance lors d’échanges transfrontaliers d’animaux ou de leurs produits.
Pour atteindre cet objectif de transparence et d’information, la communication doit être rapide, contextualisée et compréhensible, et utiliser les moyens et les canaux les mieux adaptés. C’est pourquoi l’OIE travaille à la modernisation de son Système Mondial d’Information Zoosanitaire, WAHIS, ainsi qu’à l’élaboration, la diversification et la diffusion élargie de nouveaux outils de communication.
La qualité des services de santé animale constitue la pierre angulaire d’une gouvernance sanitaire mondiale efficiente, permettant de relever durablement les défis actuels et futurs de notre planète. Aujourd’hui plus que jamais, leurs capacités contribuent de manière déterminante au développement social et économique des populations, à la protection de la santé des êtres vivants et de l’environnement, et par là-même à l’atteinte de plusieurs des objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies.
C’est pourquoi l’OIE intensifie sa dynamique d’appui aux Pays membres pour le renforcement des capacités et l’amélioration de la qualité des Services vétérinaires nationaux. Différents programmes et outils sont proposés aux pays pour les aider à mettre en œuvre les normes internationales. Ces actions sont principalement financées par le Fonds mondial de l’OIE pour la santé et le bien-être des animaux.
L'édito
Dre Monique Éloit
Directrice générale de l'OIE
Au-delà du travail scientifique et technique, cœur de métier de l’OIE, le fonctionnement de l’Organisation et de ses instances évolue avec son temps, pour toujours améliorer ses performances internes, administratives et budgétaires, et répondre aux demandes et attentes des Pays membres, partenaires et bailleurs de fonds qui soutiennent ses programmes d’activités.
Pour satisfaire ce besoin, l’OIE a révisé certaines de ses procédures internes et veille à renforcer son réseau en permanence. Elle s’applique à fournir plus de transparence sur les activités qu’elle conduit ainsi que la manière dont les financements sont utilisés. Tout cela contribue à la bonne mise en œuvre du 6e Plan stratégique, établi pour la période 2016-2020, et bâti sur les trois axes développés au long de ce document, à savoir : maîtriser les risques sanitaires, communiquer en toute transparence et renforcer la résilience des systèmes de santé animale.