Exercice de simulation: Fièvre aphteuse en Nouvelle-Zélande

mars et avril 2005

Le Docteur Derek Belton, Directeur de la coordination internationale, Directeur des Services vétérinaires, Service de biosécurité animale, Ministère de l’Agriculture et des forêts de Nouvelle-Zélande, a fait savoir à l’OIE que des exercices de simulation du plan de réponse à la fièvre aphteuse auraient lieu dans son pays en mars et avril 2005.

Le Service de biosécurité néo-zélandais organisera un exercice à plusieurs niveaux et en deux phases, appelé Taurus, en vue de tester et d’améliorer le plan et les capacités nationales de réponse à un foyer de maladie exotique. Cet exercice s’organisera autour d’un foyer simulé de fièvre aphteuse dans l’Île du Nord. Les deux phases de l’exercice seront prises en charge par le Centre de réponse aux maladies exotiques (EDRC) et le Centre national de réponse (NRC).

Centre de réponse aux maladies exotiques (EDRC): 14 – 18 mars 2005

Cet exercice sera axé sur des opérations de terrain dans la région de Manawatu-Wanganui et sur le rôle de l’équipe opérationnelle de terrain (FORT). Il se déroulera à Palmerston North et à l’EDRC de Wallaceville.

Objectifs généraux :

  • définir le niveau des ressources techniques indispensables pour faire face à un foyer ;
  • traduire les politiques techniques en matière de fièvre aphteuse en procédures opérationnelles au niveau régional et
  • tester la communication au sein de la structure de réponse aux maladies exotiques.

Cet exercice fournira le scénario épidémiologique de base pour l’exercice suivant.

Centre national de réponse (NRC): 12 et 13 avril 2005

Cet exercice testera le fonctionnement du NRC et son interface avec le système de Coordination sécuritaire intérieure et extérieure (DESC) qui serait activé en cas de foyer dû à une maladie exotique importante pour le pays. L’exercice aura lieu au Centre national de gestion des urgences nationales dans le sous-sol du Beehive (immeuble du parlement néo-zélandais).

Objectifs de l’exercice :

  • se familiariser avec les politiques de réponse technique à la fièvre aphteuse et en cerner les implications ;
  • mettre en pratique les procédures de réponse du NRC (Service de biosécurité néo-zélandais) avec celles de l’ensemble du gouvernement ;
  • traiter des problèmes clés de l’interdiction nationale de déplacement du bétail et tester les décisions stratégiques sur l’élimination des carcasses infectées, avec abattage sanitaire des cheptels attenants ou vaccination ;
  • améliorer les performances du groupe de communication inter-service ;
  • impliquer les acteurs clés du secteur industriel et
  • clarifier les responsabilités des autres services gouvernementaux et des organismes externes qui ont un rôle à jouer dans la réponse à la fièvre aphteuse.

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Service de l’Information sanitaire
Organisation mondiale de la santé animale (OIE)
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