Sensibilité des espèces animales au virus H5N1 « souche asiatique »

L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) confirment que les espèces animales jouant un rôle dans la transmission et la diffusion du virus H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène sont essentiellement les oiseaux domestiques et sauvages.

Bien qu’une cinquantaine d’espèces d’oiseaux non domestiques se soient révélées susceptibles d’être infectées par le virus, il apparaît selon les données épidémiologiques disponibles à ce jour que parmi les oiseaux sauvages ayant été impliqués dans la diffusion transfrontalière du virus, ce sont les oiseaux aquatiques qui ont joué un rôle important.

Certains faits épidémiologiques ainsi que des études expérimentales ont mis en évidence la sensibilité au virus de certains mammifères, notamment le chat, mais il n’apparaît pas, selon les données disponibles depuis le début de la crise de l’influenza aviaire (fin 2003) et jusqu’à ce jour, que cette espèce joue un rôle décelable dans la transmission du virus.

L’OIE et la FAO confirment donc la position de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiée le 28 février 2006, indiquant que « rien ne permet actuellement d’affirmer que les chats domestiques jouent un rôle dans le cycle de transmission des virus H5N1».

Néanmoins, compte tenu de la sensibilité de certains individus de cette espèce, le confinement des chats dans les zones infectées et les zones de surveillance établies autour des foyers d’influenza aviaire est recommandé.